Chaque mois, Allindì propose à des réalisateurs, à des comédiens, des producteurs ou des personnalités de sélectionner trois films issus de notre catalogue et d’expliquer, à nos abonnés, les raisons de ce choix.
→ Ce mois-ci, c’est un autre Laurent, Laurent Billard producteur aux Films du Tourbillon, qui s’est prêté au jeu :
D’abord lorsqu’on vous demande de choisir quels films vous aimeriez conseiller, on a un certain penchant à proposer les siens. Non pas qu’ils soient meilleurs que d’autres, mais parce que comme on les a fait pour qu’ils soient vus, on a envie de les conseiller. Bon, blague mise à part, pas évident de choisir quand même, la palette est grande, les films de grande qualité. Il faut faire jouer des préférences émotionnelles…
Alors je dirais :
En fiction, « Coupez! » de Laurent Simonpoli :
Parce que j’avais ri lorsque j’avais découvert son film, ( et ce n’est pas chose facile de faire rire) , que j’avais trouvé ça courageux d’aller sur ce thème, que je ne m’attendais pas à ce film de sa part, et j’adore les surprises… Ensuite il y a le bonheur de retrouver la brochette d’acteurs qui jouent dans ce court et ça fait tellement du bien de les voir.
Ensuite le documentaire sur Giovana Marini, « La voix des invisibles » de Christian Lorre et Michèle Casalta :
Pour moi une si grande dame, si importante, si essentielle, que je salue la bonne idée de garder cette mémoire vivante.
Et pour finir, le documentaire d’André Waksman, « Haïti – Espoir » :
D’abord pour le boulot fait par André. Ici et là. Ensuite parce que parler d’Haïti me semble toujours important, c’est comme la Nouvelle Calédonie ( j’ai hésité avec le film sur Djibaou) ou le Chili, Israël, ce sont des endroits où des choses plus grandes se révèlent, autour des thèmes de dictature, de liberté, des arrangements entre puissants, etc. Et ces films sont fondamentaux pour nous permettre d’apprendre à tisser les fils de l’Histoire. Et puis j’aime bien cette manière de filmer dans la rue.